Orangerie

Le terrain situé à l’ouest de l’archevêché a été racheté petit à petit par les archevêques Du Perron (1619) et Languet de Gergy (1677) pour la jouissance privée de l’archevêque. La grande porte sur l’actuelle rue des Déportés et de la Résistance a été refaite en 1862.
L’actuelle Orangerie, succédant à celle construite par Mgr. de Montpezat au XVIIe siècle (c. 1688), fut érigée dans les années 1740 par l’archevêque Mgr. Languet de Gergy. Elle servait à abriter durant l’hiver les orangers qui décoraient en été les cours et jardins de l’archevêché. Le bâtiment, composé à l’intérieur d’une grande salle voûtée et rythmée de piliers de grès, est couronné d’un fronton triangulaire où sont sculptés deux arrosoirs avec pommes, un râteau, une bêche, une pioche et des cordeaux. Une porte et deux grandes baies vitrées au sud, et une fenêtre ouvrant à l’est l’éclairent largement. Les façades et toiture ont été inscrites à l’inventaire MH en 1925.

Au XXe siècle, lorsque l’archevêché a servi d’école, puis de collège-lycée pour jeunes filles, l’Orangerie est successivement devenu un lieu de récréation (comme la cour), une salle de gymnastique et une cantine scolaire jusqu’en juin 1982. Depuis l’aménagement du palais pour accueillir les Musées de Sens, elle sert toute l’année de salle d’exposition temporaire.

Jardin

Le jardin à la Française a été restauré en 1997 selon les plans de Bernard Collette (architecte des Monuments historiques), d’après les plans réalisés au XIXe siècle par le cardinal de La Fare. Sa composition mêle les styles Renaissance et XVIIIe siècle. Récréé et entretenu par le service des parcs et jardins de la ville de Sens, il se compose, dans la partie ouest, de parterres à thème renouvelés chaque année, et, dans la partie est, de massifs présentant un échantillonnage de plantes horticoles conservées l’hiver en serre froide et dites d’« Orangerie », signalées par des étiquettes.

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